• Anniversaire d’Aurélie ou pas, on continue notre balade. Nous avons bien tenté de trouver un petit resto pour l’occasion, mais nous étions tellement paumés que nous n’avons pas pu. Nous avons donc confectionné «  a special meal » (un repas spécial), rien de bien extraordinaire mais Aurélie a su s’en contenter, du moment qu’elle ait eu 1 ou 2 petits cadeaux. Des chocolats en forme de Kiwi (l’oiseau), un petit pendentif porte bonheur maori (Bonne chance et bon voyage) et un marque-pages, toujours maori, bien sur, on fait tourner le commerce local.

     

    Vous apercevrez des photos de Gisborne, avec son horloge ou sa dent de baleine par exemple. Il y a aussi la statue de James Cook, le premier colon à avoir débarqué ici, à Aotearoa, Nouvelle-Zélande en maori.

    Ensuite, nous avons enfin repris nos randos, quelque peu délaissées ces derniers temps, pour longer des rivières par exemple. Ce fut l’occasion de voir de nouvelles merveilles, comme des lacs couleur émeraude ou des grottes où Maxime tenta vainement de voir des Wetas, une sauterelle, un des plus grands insectes du monde. Ce fut aussi l’occasion pour Mr de découvrir l’endroit révé pour construire sa demeure, un mélange de mer, de terre, de verdure, d’animaux, un paradis à l’état pur, en tout cas pour lui bien sur.

     

    L’étape suivante, Taupo, surtout connue pour son lac, le plus grand du pays, 45kms de long, 30 de large. Nous en avons profité pour admirer la puissance d’un barrage en action : tout est calme, les vannes s’ouvrent et l’eau déferle dans la vallée. Que dire également des Huka Falls, ces chutes d’eau dont le débit équivaut à 2 piscines olympiques par seconde, soit 250 000L. Nous nous sommes de nouveau délectés devant ces chutes d’eau, si belles, si pures. Et comme toujours au cours de nos marches, de nombreux oiseaux nous accompagnaient, comme le Tui, un des oiseaux les plus répandu du pays, caractérisé par sa petite barbiche blanche. Mais le pigeon local survole aussi nos têtes par moments, avec son envol balourd, facilement compréhensible étant donné sa taille importante.

     

    Nous avons fait un passage furtif à Ohakune, arborant fièrement une carotte géante, un suivant dans un dernier champs de bataille maori où persistent encore les traces de « tranchées » puis un autre dans un nouveau site d’eaux thermales avec ses boues et eaux magiques qui fument ou bouillonnent comme par enchantement. Enfin nous primes la direction du Tongariro National Parc, abritant 3 anciens volcans, les plus hauts sommets de l’ile du Nord. Toutes ces terres ont été données à l’Etat à la fin du 19ème siècle par un chef maori. La raison est formidable et cela donne à réfléchir : voyant débarquer tous ces colons avides de posséder des terres pour les exploiter, ce chef a tout simplement préféré tout donner afin que ces terres soient classée en parc national et donc préservées à jamais.

    Ce fut pour nous l’occasion de faire connaissance avec la montagne locale, le Mont Ruapehu, haut de 2797m, toit de l’ile fumante, surnom de l’ile du nord. Rien ne nous effraie et nous avons donc bravé des vents à plus de 80km/h et marché durant des heures, pour encore une fois, en prendre plein la vue. Nous avons gravi les pentes jusqu’à 1500m d’altitude où il ne faisait plus que 2°, mais la vue sur les montagnes et les lacs valaient bien ça. Vous pourrez apercevoir les prémices des décors du Mordor, pays du mal dans le seigneur des anneaux, filmé ici bien sur.

     

    Mais nous reviendrons, notamment pour faire une des plus belles randos d’une journée, les vents et la glace persistante ont rendu la chose impossible… Mais nous reviendrons, et nous le ferons !!!


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  • Attention mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de vous faire part d’un événement exptionnel.

    Aujourd’hui (pour nous), demain (pour vous), ce sera l’anniversaire d’Aurélie Camps, ma chérie et moitié dans ce périple.

    Je lui souhaite un joyeux anniversaire…

    HAPPY BIRTHDAY my love !!!


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  • Retour à la vie normale, à 2, rien qu’à 2… c’est avec plaisir que nous savourons la présence plus franche du soleil. Cela s’explique peut-être car nous nous dirigeons vers la région la plus ensoleillée du pays, la bay of plenty et le east cape.

    La 1ère étape fut à Tauranga, ville principale de la baie, surtout connue pour le Mont Manganui à quelques kms de là. Bien sur,  nous l’avons gravi, afin de jeter un coup d’œil sur l’étendue de l’océan et de ses plages. Cela aura été aussi l’occasion de nous promener dans une ancienne « mission » pour maoris. Créée en 1830 par un  colon anglais désireux d’apprendre aux maoris et apprendre d’eux. Durant des décennies, le savoir se partagea, notamment autour du message chrétien, bien sur.

     

    Après, nous avions dans l’idée de dégoter un job dans la capitale mondiale du Kiwi, à Te Puke. Or, nous avons essuyé une ribambelle de refus… c’est trop tard, tous les kiwis sont déjà dans les supermarchés… nous tenterons de  nous refaire, un peu plus tard, ailleurs, avec d’autres fruits, et tant pis pour les kiwis, na ! On se contentera de les manger, surtout Aurélie.

    Légèrement déçue de la bay of plenty, Aurélie continue de dompter Kiwigo et nous mène encore plus à l’est, encore plus au nord. Nous avons eu droit à de magnifiques plages, de sable, de rocs et bordées de Pohutukawa, les arbres de noel, nommés ainsi pour ses fleurs rouges qui commencent tout juste à pointer le bout de leur feuille ! Nous avons même marché à la cime du plus gros specimen de son espèce, au monde ! 40m de large ! 600 ans. Maxime est tout petit à coté ! On vous laisse admirer les photos. A noter qu’on s’est payé un voyage, pendant notre voyage… nous avons fait un saut à Hawai comme vous pouvez le voir. Nous avons aussi marché les 660m du plus long ponton de l’hémisphère sud.

     

    Ce fut un plaisir également de traverser une contrée très maori, avec de nombreux villages dont une bonne partie des liens sociaux s’établissent autour du Marae. Pour résumer, c’est un lieu sacré, un lieu de rassemblement pour toute la communauté maorie. Vous verrez quelques belles devantures de ces bâtiments. Nous avons eu la chance de rencontrer une mamie maori alors que l’on en prenait un en photo et elle nous proposa de visiter l’église mitoyenne. Elle nous offrit même un chant improvisé, entre les murs de ce petit édifice religieux. Merci.

     

    Alors que notre objectif était en approche, le cap à l’est, nous avons eu la tristesse d’assister en exclusivité à un spectacle beaucoup plus triste. En effet, un petit baleineau flottait au milieu des roches côtières. C’est avec curiosité (car nous n’avions jamais vu de baleine) mais avant tout avec  rancœur, colère et incompréhension que nous avons regardé ce corps flottant. Que lui est-il arrivé ? Nous ne le saurons jamais. Vous pourrez voir 1 ou 2 photos, non pas par une quelconque joie de l’afficher mais plus pour que vous puissiez vous rendre compte.

    La vue du phare de l’east cape, le point le plus à l’est de NZ, nous a ragaillardis. Notre envie ? Etre les 1ers au monde à voir le soleil se lever, en ce 04 octobre 2010. En effet, regardez un planisphère, peu ou rien se trouve plus à l’est ! Nous avons donc été parmi les 1ers hommes à voir l’astre suprême nous éblouir de son halo de lumière. Cela valait le coup de se lever à 6H, il n’y a pas de mots, même les photos ne pourront malheureusement pas tout vous raconter…

     


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  • Rotorua est presque mondiallement connu pour 3 raisons principales:

    1. Elle abrite une forte concentration de Maoris, les légendaires habitants de NZ depuis des centaines d'années
    2. Elle est située au coeur d'une région géothermale ou anciens volcans, rivières, geysers et lacs sentent le souffre et/ou laissent échapper de grosses voluptés de gaz.
    3. Ben c'est là où Auré et Max eurent le plaisir d'accueillir Pierre et Christelle dans leur nouveau pays.

    En attendant ces 2 visiteurs, 2 anciens collègues de Maxime à Paris, nous avons longé le lac de la ville pour une petite balade odorante. Les oiseaux (mouettes, cignes noirs et autres volatiles de marais) se font un plaisir de squatter les eaux remplies de souffre à la source des gaz et odeurs environnants.

    Après d'heureuses retrouvailles, la bande des 4 décide d'aller se promener dans 2 sites géothermaux: Wai-O-Tapu thermal reserve et Waimangu volcanic valley.

    Waouh... quel dépaysement, que de couleurs, tant d'odeurs... tous nos sens sont stimulés pendant des heures, à la recherche du jaune, preuve d'une présence de souffre, du rouge pour l'oxyde de fer, du violet pour le manganèse et du vert l'arsenic (éviter de se baigner !)

    Nous y aperçevrons de nombreux geysers avec le fer de lance, Lady Knox qui s'allume miraculeusement chaque jour à 10H15 (si vous voulez connaitre l'astuce, faudra nous demander hihi). Parmi tout ce que nous aurons vu, il y aura eu des "piscines" de boue, des cratères de volcans endormis et la Champagne pool dont la photo ravira vos yeux j'en suis sûr.

    Une journée merveilleuse comme ça ne pouvait se poursuivre que par une repas spectacle avec des Maoris.

    L'arrivée des guerriers à bord de leur canoé de guerre, un superbe spectacle de chants, de danses, d'humour et d'explications sur la tradition nous ont ravi. Que diredu repas traditionnel, le Hangi que nous avons dégusté avant d'aller arpenter les sentiers de la forêts, de nuit, à la recherche de ver-luisants et de fougères... Fantastique !

    Après tant d'efforts, le lendemain sera consacré à la relaxation. Se prélasser durant des heures dans des eaux thermales à 40°, vue sur la campagne environnante a été une juste récompense.

    Pierre et Christelle ont mis le cap vers le sud, pour vivre leur aventure à eux. Nous leur souhaitons de découvrir avant nous de merveilleuses choses durant ce mois.

    See you


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  • Allez la suite, vous l’attendez avec impatience :

    • Il ne faut pas grand-chose parfois pour s’émerveiller, un petit rien, quelques couleurs juxtaposées au milieu du ciel par exemple. Et alors là, en NZ, on est servit, surtout avec le temps très changeant de ces derniers jours. Nous avons eu donc droit à très jolis arcs-en-ciel dont vous verrez quelques aperçus dans l’album photos.

     

    • La NZ est un pays au passé géologique mouvementé. Il y avait beaucoup de volcans dans le temps et du coup de nombreux sols sont aujourd’hui très riches. Mais riches de quoi ? D’or, oui oui, de ce fameux métal précieux. A Waihi, cela fait plus de 2 siècles que l’on vit de son extraction, sans oublier celle de l’argent. Les 1ères traces furent découvertes au cours du 19ème siècle et pendant de nombreuses décennies, les miniers creusèrent 175kms de tunnels sur 15 niveaux différents et jusqu’à une profondeur maximale de 600m. Aujourd’hui la mine a rouvert mais à ciel ouvert comme vous pourrez le voir sur les photos. Le « petit trou » là au milieu fait 250m de profondeur et la route serpentant ses flans fait 3km de bas jusqu’au en haut. Il faut extraire 1 tonne de roches pour obtenir 3 grammes d’or, soit 10 petites cuillères, mais cela vaut le coup car une semaine de travail rapporte plus de 500 000€, même si cela nécessite de gros investissements comme cette énorme machine Caterpillar de 80 tonnes, pouvant transporter 100 tonnes, soit le poids de 13 éléphants et dont un pneu coute 6000€. Du coup, inspirés et désireux de devenir riches, nous sommes partis à la recherche d’or. Pour cela, nous avons longé des gorges jusqu’à Karangahake où, ni une ni deux, nous nous munîmes de lampes torches et partîmes nous enfoncer dans les profondeurs… Et là miracle, nous découvrîmes de merveilleuses parois dorées, argentées, Wahou, quelle beauté mais surtout quelle richesse en perspective ! Jackpot ? Pas vraiment, seulement quelques verts-luisant et une roche parsemée de gouttes d’eau qui forment des taches brillantes, comme de la mousse ou de la moisissure. Trompeurs les tunnels des anciennes mines d’or mais tout de même extraordinaires à arpenter avec ses murs scintillants.

     

    • Alors enfin, que vient faire là une bouteille de soda ? C’est tout simplement car nous sommes passés par Paeroa, ville fabriquant LA boisson de NZ, le « Lemon & Paeroa ». Cette boisson est une addition d’eaux thermales et de citron, formant ainsi ce soda, aujourd’hui un peu trop sucré et moins naturel qu’avant malheureusement… surement pour mieux satisfaire aux besoins industriels et s’adapter à la société moderne… Toujours est-il qu’ils en sont fiers ici… à en faire une immense bouteille de 7m à l’entrée de la ville.

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  • Et bien tout cela nous l’avons vu en seulement 3 jours, dans la péninsule de Coromandel, à 120kms à l’est d’Auckland.

    Voici la 1ère moitié des récits, afin qu’encore une fois, nous tentions de vous faire voyager avec nous.

    • Les petits cochons ne marchaient pas au plafond, en déplaise à Omer Simpsons ; ils ont littéralement submergé Kiwigo alors que nous entamions la route 309, une « route » gravillonneuse de 25kms, où certains assureurs ne prennent pas le risque de couvrir les véhicules loués. Toujours est-il que nous avons tranquillement franchit ce passage reliant l’ouest de la péninsule à l’est, de Coromandel town à Whitianga. Les petits cochons multicolores, accompagnés de paons ont égayé notre traversée, merci à eux.

     

    • Arrivés à l’est, nous avions besoin de repos, de tranquillité, qu’on prenne soins de nos corps harassés… Que faire ? Une cure thermale ? Trop chère pour notre bourse… Zut alors… Mais si, voyons, il y a Hot water beach (plage d’eau chaude), autant en profiter ! Mais qu’est ce donc me direz-vous ? Nous ne saurons pas vraiment vous expliquer le phénomène, mais en tout cas nous n’avons pas hésité à tremper nos corps dans une eau bien chaude (surement 30° à peu près), à seulement 5m d’un océan qui commençait déjà à gagner du terrain sur la plage. Durant une petite demi-heure, nous avons savouré en nous prélassant dans des petites baignoires aménagées pour l’occasion dans le sable. Quelle curiosité de la nature encore une fois, de voir ces petites bulles d’eau bouillonnante sortir tout droit du sable…

     

    • Il faut toujours marcher en NZ avant de mériter une récompense… un paysage… une crique de sable blanc, avec une eau ravissante et surtout une énorme arche rocheuse avec un rocher pointu aligné en fond. C’est Cathedral Cove, une proéminence caillouteuse, toute de blanc vêtue. Mais nous, il nous faut plus, encore plus hihi. Alors on a décidé d’aller sous l’eau, encore une fois, voir la vie de la réserve marine de Gemstone Bay, juste à coté. Nous avons du braver l’eau glaciale pendant une heure (avant d’avoir une pneumonie) afin de vous présenter ces photos de gros crustacé orange, de ces récifs, de ces poissons, de ces algues ou de cette merveilleuse raie.

    C’est finit ! Ah non, c’est vrai il y a d’autres choses que nous vous avons annoncé… suite demain… soyez patients car en plus vous aurez toutes les photos !!!


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  • Parfois, des questions bizarres se posent à nous… Quel peut être le point commun entre ces différentes choses :

    • Des petits cochons
    • De l’eau bouillante
    • Une grosse arche avec un rocher pointu en fond
    • Une réserve marine
    • Des arcs-en-ciel
    • Une mine d’or
    • Une bouteille de soda

    Alors, une idée ?


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  • Aurélie et Maxime ont voulu partir 2 jours en rando-camping sur une île près d’Auckland. Alors que le paquetage était prêt, ils ont du tout annuler quelques minutes avant le départ du ferry. En effet, l’accumulation de gros nuages noirs et l’apparition de la grêle les ont confortés dans l’idée de reporter l’aventure.

    Mais nos deux marcheurs n’abdiquèrent pas et décidèrent d’aller de l’avant ! On monte dans Kiwigo et on roule à l’est, jusqu’à la péninsule de Coromandel. Après une étape en ville, leur fier camping-car emprunta des chemins pour s’enfoncer de 15 kilomètres dans la forêt. Là, repos pour la nuit, seuls au monde…

    A 8h45, les chaussures sont au pied et nos deux compères débutèrent leur journée sous un voile nuageux uniformément gris. Objectif du jour ? 7h de marche pour atteindre les Pinacles, à 759m d’altitude. Les premières pentes sont raides et rapidement le mauvais temps de ces derniers jours refait surface ; vents, pluies intermittentes accompagnent la montée.

    Notre petit couple aura du franchir une multitude de petits ruisseaux, avançant parfois au milieu de leur lit. Comme souvent Maxime foula les pentes avec quelques mètres d’avance sur sa moitié (sa mère le reconnaîtra bien là !) afin de remplir son rôle de sentinelle. Il pu ainsi tester les pièges et prévenir d’éventuels dangers !

    Mais le plus surprenant fut pour eux de se rendre compte que, malgré l’isolement géographique, ils n’étaient pas du tout les premiers à franchir ces chemins étroits et escarpés. En effet, l’homme a laissé de grosses empreintes avec des « escaliers » façonnés à même la roche, des passages presque pavés à la romaine et des troncs scellés pour offrir aux randonneurs de nombreuses marches. Cela s’explique malheureusement par l’exploitation massive des arbres kauris, il y a plus de 100 ans. C’est pour cela que même des rails furent aperçus par les deux compères : l’homme est capable de tout !

    Après quatre heures de grimpette, Aurélie et son homme commencèrent à franchir les dernières marches manant au sommet. Comme un signe envoyé du ciel, les éléments se déchaînèrent, alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques encablures (700m d’après l’altimètre) ; des rafales de vent, la pluie et la grêle forcèrent nos intrépides à se rendre devant mère Nature qui ne voulait pas d’eux en ce jour.

    Une pause dans un refuge et un retour beaucoup plus tranquille s’offrirent aux deux courageux. Grâce à l’accalmie, ils purent même à nouveau entendre le bruit des oiseaux et des torrents, apercevoir quelques rayons de soleil et redescendre vers Kiwigo, prêt à les réchauffer.

    Loin d’un échec, cette première randonnée de plus de 3-4 heures montra à nos deux aventuriers que la nature reste la plus forte mais leur permis d’être fiers et heureux d’avoir, durant quelques heures, fait partie intégrante d’elle-même…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • On ne peut pas toujours être au taquet pendant un an de voyage et il existe des périodes transitoires… c’est le cas ! Etant en approche d’Auckland, nous devons récupérer des papiers (assurance et autres) auprès de notre vendeur de Kiwigo ; or, il n’a toujours pas tout reçu, donc on patiente dans les coins… en sandwich comme dirait aurélie ; mais bon cela ne nous empêche pas de continuer à voir de belles choses et en voici la preuve :

    Nous nous sommes aventurés dans des grottes (surtout Max lol) lors de balades au milieu des vaches, nous avons visité un petit refuge pour oiseaux malades ou blessés et nous sommes passés par Waipu, ville presque écossaise ! En effet, toute une communauté écossaise a colonisé cette ville au 19ème siècle, après avoir voyagé durant des mois à la recherche de terres meilleures et après avoir testé l’Australie, qui ne les aura pas satisfaits…

     

    Aurélie aura dompté pour la 1ère fois Kiwigo, sur des routes toujours aussi escarpées, se bringuebalant de gauche à droite dans les nombreux virages des routes côtières. Mais que de jolies vues encore une fois, sur l’immensité océanique.

     

    Les oiseaux sont toujours autant à l’honneur dans notre voyage et nous assistâmes à un très joli spectacle : à la nidification de toute une colonie de fous de Bassan, les Gannets en anglais. Ces très jolis volatiles marins, à la tête et au cou orangés, se rassemblent en ce lieu, par centaines, alignés en rangs d’oignons pour confectionner leurs nids. Ceux que nous avons observé sont les plus forts de leur espèce car il faut savoir que tous les jeunes s’entrainent dès leur plus jeune age à un grand périple… A tout juste 4 mois, ils s’élancent pour plus de 2000kms de voyage, voir leurs cousins australiens. Cette véritable initiation durera parfois plusieurs années, avant que les survivants reviennent à leur tour donner la vie sur ces rochers de NZ.

     

    Nous serons également revenus aux abords d’Auckland, la grande ville mais tout en l’ignorant… même si Kiwigo nous mena au sommet du Mont Eden, un ancien volcan de la ville. Nous aurons surtout arpenté les rues de la ville de Devonport, de l’autre coté de la baie, à travers une balade historique, où encore une fois, nous dûmes grimper (bon faut pas oublier qu’on redescend aussi pendant qu’on grimpe en NZ, toujours, en dent de scie…) sur le Mont Victoria et sur North Head, 2 anciennes places armées pour protéger la région de l’expansion russe à la fin du 19ème siècle.

     

    Enfin, nous usâmes les semelles de nos chaussures de rando, à travers les chemins des Waitakere Ranges, parfois au milieu de la boue, souvent sur des falaises surplombant la mer ou sur des sites sacrés maoris. Mais ce fut aussi l’occasion d’aller fouler la plage de Karekare, mondialement connue pour avoir servi de scène d’ouverture du film « La leçon de piano » de Jane Campion ; rappelez vous cette scène où cette dame sourde et muette débarque, presque seule avec son piano sur cette immense plage de sable noir…

     


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    7H du matin

    « C’est une belle journée qui s’annonce darling », dit Aurélie tout en s’étirant.

    « En effet, une journée idéale pour aller plonger glouglout », réplique Maxime d’un air enjoué.

    8H30

    « Ils ont l’air sympas dans ce centre de plongée et le matos qu’on a essayé est top ! »

    « Oui oui… allez, traine pas sinon on va rater le départ du bateau »

    « Oui ma chérie », trainant les pieds comme un petit garçon.

    9H30

     

     

     

     

     

     

    « Les iles Poor Knights sont en vue mon amour, on y est bientôt… »

    « Yes, enfin » répondit Max en se frottant les mains. « Leur présentation était intéressante et marrante mais j’ai envie de plonger moi maintenant… »

    10H30

    « Ca y est ma chérie, t’es ready ? C’est le grand saut là, ta 1ère plongée dans l’océan… Tu as une de ces têtes avec cet accoutrement hihi »

    « Allez arrête de te moquer et mets tes palmes ! J’y vais, tu me regardes pour me prendre en photo quand je saute hein ? », dit Aurélie tout en arborant un grand sourire coincé dans la combinaison.

     

     

     

     

     

     

    10H32

     

    « Oh la vache, ça caille ! », s’exclame darling en pénétrant dans l’océan pacifique à 14° ; « Pourquoi on est là déjà ?»

    « On est là mon gars car Cousteau lui-même a dit que c’était l’un des 10 plus beaux spots de plongée du monde, alors mets ton masque, place ton détendeur dans ta bouche, on plonge ! Hé ? T’oublies pas de bien regarder partout pour les photos ?! »

    45min plus tard

    « Waouh, trop bien, j’ai adoré ! Et toi mon amour ? »

    « Ouhais, excellent, mais ça caille là, on sort ?! »

    12H

    « Après l’effort, le réconfort, un bon ptit sandwich avant d’enchainer avec la 2ème plongée »

     

    13H30

    « Bouh, elle est pas encore plus froide que tout à l’heure ?, s’enquiert Maxime auprès d’Aurélie avant de plonger à nouveau sous la surface.

    45 min plus tard

     

    « Non de dieu, c’était trop bon, encore mieux que ce matin, il y avait des poissons partout… tu as vu ces bancs de poissons lorsqu’on est passé dans la grotte ? Des milliers, partout, on voyait même plus la lumière derrière ! »

    « C’était géant, et quand on vu la raie, qu’elle ta effleuré… et cet énorme crustacé, et la murène avec sa grande gueule ouverte, vraiment super ! »

    15H

    « Ca va mon amour ?, s’inquiète Aurélie

    Maxime, le cœur errant au rythme des vagues : « Oui oui ça va… s’il continue à tanguer comme ça, je ne réponds plus de rien !

     

    16H

    Tandis que nos plongeurs remplissent leurs carnets de plongée :

    « Alors, attends, on a vu ce poisson, celui-ci, et aussi celui là. Ah et le requin aussi que tu as pris dans tes mains mon chéri… »

    « Mais Aurélie, ça sert à rien, on pourra jamais inscrire le nom de tout ce qu’on a vu, il y avait tellement de choses, partout, quand je ferme les yeux je les revoie partout, partout, partout… »

     


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