• De l’or, nous voulons de l’or ! Mais pas l’or auquel vous pensez, l’or, ça peut se dépenser, fondre ou être perdu, ce n’est pas top. Non, nous accumule les souvenirs et les images en or, alors quoi de mieux que d’atteindre la Golden Bay (La baie dorée) pour y parvenir ?

    Cette région côtière du nord ouest de l’ile nous a offert plein de choses différentes à voir et c’est là toute sa richesse.

    Nous continuons à reprendre le rythme des randos par des marches intéressantes. En forêt parfois presque équatoriales, en contrebas d’une chute d’eau, au sommet de collines à la vue vertigineuse, sur une plateforme chevauchant un cours d’eau, au bord de la source d’eau la plus pure de l’hémisphère sud, au milieu de véritables dunes de sable dignes du Sahara ou enfin aux abords de splendides grottes à stalactites.

     Les forêts sont justifiées par un climat humide une bonne partie de l’année mais aussi un été chaud, de parfaites conditions. Les chutes d’eau et les collines, vous savez maintenant ?! Y’en a partout dans ce pays ! Mais comment expliquer presque marcher sur l’eau ? Tout simplement lorsqu’une ancienne station hydroélectrique a construit un petit ruisseau à flanc de montagnes et qu’à présent nous nous y promenons. Les grottes sont le résultat du travail fastidieux de l’eau et de l’érosion de ces quelques derniers millions d’années. La source d’eau pure de pupu spring est essentiellement due à la qualité de ses sous-sols qui jouent un excellent rôle de filtre. Sous l’eau, vous pouvez voir jusqu’à 63m autour de vous. Pas étonnant que les maoris aient déclaré ce site sacré. Enfin, les dunes de sable proviennent de Farewell Spit, le plus long banc de sable du monde, s’avançant de36 kms dans l’océan. Il y a bien longtemps, l’avancée de sable atteignait l’ile du nord. Le début est recouvert de dunes arides dans lesquelles nous nous sommes assoiffées quelques heures.

    Mais nous ne voudrions omettre de parler des plages à perte de vue, parsemées de cygnes noirs et autres volatiles. La plage de Kaiteriteri et son lagon s’offrent à nous des heures durant. Par contre, nous n’aurons pas eu la chance d’apercevoir le petit pingouin bleu, le plus petit des pingouins. Il est pourtant présent en bord de mer dans certains coins ici. Plus tard, finalement, il ne faut pas se plaindre, ces derniers jours étaient déjà bien dorés comme ça…


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  • Vidéo comparative entre les films et des scènes réalisées par Aurélie et Maxime, dans le pays où a été tournée la trilogie.

     


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  • Nos détracteurs auraient pu le souhaiter, mais le ferry n’a rencontré aucun iceberg et n’a donc point coulé. Il s’est bien faufilé au milieu des Marlborough Sounds, la région du nord de l’île du sud, pour arriver à Picton.

    A peine débarqués, nous avons à nouveau sauté dans les bras de Tina & Eric, nos acolytes de boulot qui avaient traversé avant nous, dans la nuit. Comme c’est l’heure des retrouvailles, on se fait une big bouffe dans un pub écossais tous les 6. En effet, Vincent et François, les 2 français qui avaient travaillé avec nous quelques jours, sont sur le chemin inverse et quittent l’île du sud.

     

    L’occasion pour nous de rigoler de leurs aventures dans le sud avec notamment leur 1er de l’an passé en prison après avoir eu l’intention d’uriner dans la rue. Ca ne rigole pas ici hihi ! Enfin, nous, on en a rigolé.

    Le lendemain, après une marche de quelques heures, nous avons pu découvrir plus des « sounds ». Il faut entendre par là les grandes étendues d’eau encerclées par des terres montagneuses, un peu à l’image des fjords.  De très jolis paysages, répartis entre petites baies, forêts, petites montagnes, endroits rêvés pour des marches, du VTT, du kayak, la navigation ou la plongée par exemple.

     

    C’est ce que nous explorerons les 2 jours suivants après avoir quitté nos 2 amis, à bord de Kiwigo, sur les routes sinueuses de ces avancées de terre dans l’océan. Notre périple nous mena jusqu’à French Pass, un village portuaire à l’extrémité nord, faisant face à l’île de D’Urville, explorateur français.

     

    Le soleil flambant neuf, les criques sablonneuses et les eaux colorées nous poussèrent à nous prélasser de nombreuses heures. Ce fut pour nous l’occasion d’y voir des oiseaux marins comme un héron, de nager aux cotés d’un charmant requin et d’apercevoir à une quarantaine de mètres un couple de dauphins qui ne s’attardèrent pas pour notre plus grande déception.

     

    Never mind (pas grave), on fait le chemin inverse avec plein de nouvelles images dans la tête.


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  • Nous quittons notre maison de ces derniers mois avec principal objectif d’aller au sud, l’ile du sud, sud, sud, sud… ça résonne dans nos têtes, comme une petite voix qui nous indiquerait le chemin vers le paradis.

    Revenus sur les routes, notre 1er constat concerne les paysages ; de nombreuses collines verdoyantes ont laissé la place à une herbe asséchée, jaune. L’été est bien là et c’est tant mieux.

    Du coup, notre 1er arrêt en route sera une réserve marine. Belle plage en contrebas de ces fameuses collines et un lagoon parfait pour une petite découverte des fonds marins à l’aide d’un masque et d’un tuba.

    La descente se poursuit et nous mène vers une vallée boisée où serpentent les Otaki gorges et des torrents rafraichissants. L’idéal pour reprendre les bonnes vieilles habitudes et marcher, marcher, marcher…

    La marche, le seul moyen d’apprécier les joyaux de l’île Kapiti ! Ce ne sont ni diamants ou rubis que nous convoitons tous ici, non. Ce sont les milliers d’oiseaux survolant cette réserve, seulement accompagnés des 50 visiteurs quotidiens. Parmi eux, certains sont menacés comme le kiwi bien sur, ou ne vivent plus qu’ici comme le Weka, un cousin du kiwi ou encore le takahe, le grand frère du pukeko. Le petit moment rigolade aura été quand un perroquet à la recherche de nourriture est venu se poser sur le sac à dos, causant la frayeur d’Aurélie…

    Quelques heures seulement mais une totale immersion dans le monde sauvage de ces volatiles, pour le plus grand bonheur des oreilles.

    Nous approchons, l’île du sud nous tend les bras. En effet, nous voici au cap le plus au sud de l’île du nord, à Cape Palliser. Outre son phare et ses 250 marches, la star locale est animale ! L’otarie, qui vit ici toute l’année, au sein d’une colonie, la seule de l’île du nord. Le temps étant parfait, nous en avons profité pour passer des heures aux côtés de ces grosses peluches au quotidien bien chargé : dodo, baignade, dodo, baignade… Souvent avachis sur les rochers, parfois les nageoires trempouillant et la tête dorant au soleil, la plupart nous laissèrent les approcher à 1m pour une observation des plus intéressantes.

    Longeant la côte à leur recherche, nous avons décidé de garer Kiwigo pour la nuit à quelques encablures de la garderie locale. En effet, dans une petite baie, tous les petits et leur mère mènent une vie paisible, sous l’étroite surveillance de 2-3 gros balourds au grognement dissuasif.

    Le lendemain, c’est avec tristesse que nous avons quitté les cris rauques de ces chers petits pour une balade des plus étrange, le long d’un ancien lit de rivière, pour gagner le cœur de pinacles, ces immenses parois rocheuses, érodées par l’eau et le temps. Seules les photos pourront vous décrire cela correctement.

    Enfin, avant de prendre le ferry, la dernière étape fut la Hutt Valley, autour de Wellington, la capitale. Ce fut l’occasion de festoyer nos retrouvailles avec nos amis allemands, Tina et Erik. Vous savez, le couple avec nous au boulot, le couple toujours en vert ! Balades, repas et rigolades, c’est chouette.

    Région très verte, parsemée de parcs régionaux, nous en avons profité pour errer au gré des torrents, des collines, des petits chemins de rando et ainsi gagner la civilisation. Wellington est une très belle ville, entourée par l’océan de toute part avec ses nombreuses baies mais aussi complètement cernée par les bois et les collines offrant de superbes vues.

    « Wahou, tu as vu ça, on voit partout d’ici… quelle vue ! Peut-être peut-on voir l’île du sud, non ?

    Je ne crois pas ! Mais en tout cas, je vois que notre ferry entre dans le port, regarde. C’est l’heure : en route pour le sud ! »


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  • Ca y est, enfin, ce n’est pas trop tôt… et oui, les qualificatifs ne manquent pas pour évoquer notre joie de repartir à l’aventure. Le boulot, c’est bien, mais pas trop !!!

    Pour mettre fin à cette longue étape, voici un petit article spécial, un résumé :

    • Fruits et légumes ramassés : nectarines, pèches, abricots, fraises, prunes, patates, pommes
    • Nous avons éclairci (ôter de nombreux fruits sur les branches pour laisser plus de place aux restants) les arbres suivants : pommiers, poiriers, pêchers, abricotiers, nectarinniers
    • Jours travaillés : 67 sur 80 jours de présence
    • Heures travaillées : 628H de boulot pour Aurélie pour seulement 579H pour Max, que voulez-vous, le monde change !
    • Sous gagnés : $12 430, soit 7 180€, soit 10 358 litres de diesel pour Kiwigo !
    • Nouveaux amis : En provenance d’Allemagne (Nele, Tina, Eric, Chris), de France (François, Vincent), de NZ (Turi, Tara, Casey, Morgan)
    • Points négatifs : fatigue, dos broyés, trop de stress et d’histoires dues à un certain manque de communication
    • Points positifs : nous avons beaucoup travaillé et donc économiser pas mal de sous, une équipe sympathique avec nos 3 colocs allemands notamment, un hébergement gratuit et une diversité des boulots assez sympa.

    Nous sommes soulagés d’avoir fini. Bien sur, il y a la fatigue physique, mais aussi une certaine usure morale. Les derniers jours ne furent pas évidents. Vous savez, ce sentiment amer que l’on a lorsqu’on le comportement de quelqu’un ne vous semble pas juste. Nous l’avons ressenti avec l’attitude et les décisions du boss, c’est dommage…

    Mais le principal, c’est le voyage, et c’est reparti !!!!


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